"Quand j'ai la clef je m'en sers pour casser l'carreau".
La première fois on aime un film.
La deuxième fois on prend ses repères.
La troisième fois on commence à connaitre les dialogues par coeur.
Vous saviez que les élèves de sixième portent des cartables d'un poids qui peut atteindre huit kilos?
De toute ma scolarité je crois que je n'ai jamais dépassé quatre cents grammes.
C'est bien simple l'année dernière je n'avais plus de matériel scolaire. Rien. Je demandais des feuilles à mes voisins. Je mendiais des stylos, je n'ai plus de trousses depuis la seconde. Je n'avais pas non plus de sac, je venais en cours avec une vieille chemise cartonnée dans laquelle il y avait en général quelques cours que je perdais peu après. Je n'avais ni classeur ni cahier, et je n'amenais jamais les bouquins.
Je ne fais peut-être pas de sport mais je n'ai pas non plus chopé de scoliose.
La situation au Liban vous indigne?
Comment pouvez-vous plaindre un pays qui a commis le crime de nous refiler Peri Cochin, la sotte chroniqueuse d'"On a tout essuyé", l'émission soporifique de l'autre emPAFé de Ruquier?
J'ai réussi à parler de trois choses différentes sans aucune transition.
J'ai fait un rêve étrange. Je remportais le prix de Flore, mais on me le retirait parce que j'avais vomi sur Begbeider. Puis j'obtenais un poste de chroniqueur littéraire au Figaro, mais je me faisais virer. Puis j'obtenais une autre chronique au Nouvel Obs mais je finissais encore une fois viré parce que je m'étais battu avec Bénichou.
Considérez cet article comme un palliatif à mon ennui.
Je n'ai pas de photo.
Je l'avais défoncé, dans mon rêve.
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