Esprit d'à propos.
Je suis en train de lire l'Art de la guerre de Sun Tzu, ouvrage parfait s'il en est pour devenir un chef militaire de haut rang, au moins au temps de la Chine Antique.
Oui, c'est un peu chiant.
Demain j'irai voir Leçons d'amour à l'italienne pour la troisième fois, si Elle veut toujours m'accompagner après la manière brusque dont j'ai interrompu notre dernière discussion téléphonique, vexé que j'étais par la remarque qu'elle me jeta à la figure d'un ton sincèrement innocent.
Il parait que je lui dis trop souvent que je l'aime, et que ça tend à perdre de sa valeur, à force.
Je n'ai pas raccroché parce que je trouvais ce reproche infondé. Je l'ai fait parce que je savais que c'était vrai.
J'ai eu soudainement envie d'écrire un texte à ce propos, mais je me rends compte que je n'ai aucun argument à opposer.
Doux et affreux constat: Elle a raison.
J'espère quand même que cette sale conne comprend que je le pense quand je le dis.
Il parait également que je suis trop dans mon monde, et que j'accorde aux choses du quotidien une atittude futile qui frise l'indécence.
C'est (las!) encore une fois véridique, mais pourquoi devrais-je quitter mon nuage pour retrouver le troupeau bêlant des autres homo sapiens qui pataugent dans leur vie trop molle?
Je n'aime pas les gens.
Non, en fait ce n'est pas vrai. Je peux m'attacher, me prendre d'affection pour une personne isolée, je peux apprécier un sourire ou une conversation, mais je n'aime pas les autres en tant que groupe, en tant qu'individus parties d'un tout ennuyeux et grisâtre.
Je n'ai pas trop envie de relire ce texte car je sais que je ne l'aimerai pas et qu'alors me prendra l'envie de le recommencer.
Ma paresse: 1
Mon sens du travail bien fait: 0
De mes enceintes s'échappe la longue plainte déchirante d'un rappeur qui insulte ma grand mère.